Alain GigotCondoléance
Jean-Pierre vient de m'apprendre la triste nouvelle. Je ne peux retenir mes larmes car Auguste a été le dernier avec moi à voir maman encore vivante. Nous avons pleuré ensemble en évoquant René. Quoi qu'on puisse dire d'autre de lui, Auguste était un homme de coeur, sensible à fleur de peau, toujours présent au point que j'ai l'impression de perdre un oncle complice. Malheureusement nous serons en France au moment des obsèques mais sachez que nous serons à vos côtés comme vous l'avez été pour Jean-Pierre et moi. Adeline connaissait probablement mieux Auguste que certains de ses oncles ou tantes tant elle avait entendu d'anecdotes à son propos; elle a fondu en larmes aussi quand je lui appris la triste nouvelle. Nous sommes accablés du départ d'Auguste mais nous sommes fiers et heureux d'avoir eu la chance de le rencontrer. Mammy Yaya je pense à toi très fort. Je te sais perdue dans tes ténèbres mais, dans la plus sombre des nuits, quelque part, il y a toujours une petite flamme qui résiste à tous les vents. Je te souhaite de la trouver auprès des tiens. Courage à vous tous. Alain.