André FeretHommage
La plume au chapeau, le fusil en bandoulière, ta connaissance des habitudes du gibier, ton insensibilité aux forces extérieures malveillantes, et ton fidèle compagnon à tes côtés, c'est bien souvent toi, cher oncle, que j'aperçois à travers mes lectures des oeuvres de Louis Pergaud, Maurice Genevoix et Adrien de Prémorel.
Que de dimanches passés ensemble, voici maintenant pas mal de temps.
Jeune adolescent, je me souviens de ta maîtrise dans toutes les situations, tes décisions irrévocables derrière lesquelles bien souvent tous se retranchaient, ton sens inné de "Chef de meute", tes choix justifiés, dans le travail comme dans les parties de chasse.
Par dessus tout j'ai apprécié, il n'y a pas si longtemps, ton accueil sans réserve, malgré une absence longue et non justifiée, lorsque je suis venu te rendre visite pour te demander un conseil, un avis. Tu m'as alors ouvert ta porte, et j'ai perçu dans ton regard plus que de la satisfaction, alors que moi j'avais hésité par crainte de représailles concernant mes absences de visites.
Je regrette maintenant ce trop long éloignement alors que nous aurions pu vivre encore ensemble de bons moments de loisirs.
C'est avec un respect sans réserve pour ta volonté, tes initiatives, ton honnêteté, que je te salue avec humilité et te dis au revoir, mon bien cher oncle.
Ton neveu, André