Service Animation Résidence Sainte-Anne - CHDHommage
Andrée Belot est décédée
Nous avons perdu notre Présidente
(Extrait du Petit Messager n°6 – Décembre 2009 – Résidence Sainte-Anne - CHD)
Nous sommes au regret de vous faire part du décès de notre amie Andrée Belot. Ce départ nous jette dans une peine profonde. Nous redoutions cette issue tragique mais une lueur d'espérance persistait. Il nous a fallu y renoncer ce mercredi 25 novembre 2009 à 10.30. Elle était, depuis juin 2008, la Présidente du Conseil des résidants. Elle était avant tout notre amie, un être proche, bienveillant, un être plein d'humour et de simplicité, de sagesse et de bon sens. Nous sommes sous le coup de cette disparition. Andrée était née le 6 novembre 1934. En notre résidence, il ne se passait pas un jour sans qu'on la qualifiât de jeune fille. Mais cette cadette, par la belle tournure de son caractère, avait gagné la sympathie générale.
ADIEUX À ANDRÉE
Oui, le choc est rude, la disparition d'Andrée ébranle un peu le moral. Dans le service, les résidants se pressent pour apporter un témoignage personnel. Beaucoup d'entre nous se sentent en deuil. Notre bonne Andréa Belota (elle avait fini par adorer ce surnom qui signalait son type italien, tout à fait inventé, bien entendu) comptait beaucoup d'amies et d'amis à la Résidence. C'était le produit de son sourire, de sa jovialité, de sa simplicité d'accès. Peut-être ne prend-on pas assez de temps pour avouer qu'un départ nous déconcerte et laisse un vide. Beaucoup de résidants déplorent qu'Andrée, avant de regagner son Pondrome natal, n'ait pas été reçue quelques heures dans la chapelle. Cette décision ne relevait pas de la résidence. Mais la brutalité de la coupure est mal vécue.
A notre bonne Présidente, ce ne sont pas des doléances qu'il faut présenter. Il faut lui adresser de très vifs remerciements pour la façon dont elle s'est acquittée de sa mission au sein du Conseil : avec sérieux, avec méthode, en recueillant et en prenant en compte tous les avis, les critiques, les récriminations, en cherchant toujours à présenter un tableau objectif des situations, en faisant toujours valoir les aspects positifs du fonctionnement résidentiel. Aux élections, en juin 2008, elle s'était imposée sans contestation, de façon triomphale, un vrai plébiscite : 37 voix sur 72 votes exprimés (dont quelques votes blancs). Son charisme opérait, les résidants savaient qu'en lui confiant des responsabilités, ils s'adressaient à la bonne personne.
Certaines personnes ont le génie de la communication : c'était le cas d'Andrée. Elle avait pour elle une bonhomie, une bienveillance, un sens de l'humour, un goût pour l'expression sans détour : "Dis, mi p'tit, il faut que je te parle de quelque chose". Andrée avait aussi pour elle une vraie fermeté de caractère. Andrée aimait la danse, la chanson française et elle avait, ainsi que le disait Paule Laffont, un goût pour les chanteurs de charme. Son sens de l'humour était désarmant.
Elle plaisait, elle avait beaucoup d'amis et d'amies. Les gens aimaient sa conversation, son rire, sa franchise, sa délicatesse. Beaucoup de résidantes m'ont dit qu'elles aimaient se confier à elle, sans crainte, sans réserve. Oui, quelque chose vibrait dans cette belle âme simple, quelque chose qui retenait l'attention. Un petit plus.
Des hommages de ses amis
Dites que c'était mon amie et que j'étais f!ère de cette amitié. - On avait eu raison de l'élire, elle était fiable - Moi, j'ai toujours beaucoup aimé son sourire quand Mr Denys l'appelait "Madame la Présidente", c'était mon amie, franchement, c'est tout ce que je veux dire - Andrée avait de la tenue et beaucoup de patience et de gentillesse - Je me rends compte que ça va faire un sacré vide, je l'aimais bien, moi, ma petite Belote ! - J'en ai passé du temps avec elle, et du bon, du temps qui rappelait la jeunesse - On a bien ri ensemble, les rires, ça ne se perd jamais tout à fait - Oui, c'était une très belle nature, ça m'inspire beaucoup de respect -