Patrick GILSONTémoignage
Derrière ses airs bourrus, son franc parler parfois trivial, ses prises de position inexpugnables, ceux qui le connaissaient retrouvaient un homme au grand cœur, entier, toujours prêt à relever les manches pour vous aider à réaliser vos rêves.
Combien d’enfant se sont demandés qui était ce Yéti humain qui tentait, souvent avec succès, de les intéresser à la pêche en rivière ?
Qui n’a pas été étonné de le voir mettre la main à la pâte là où personne ne l’attendait ? Sainte Thérèse s’en rappelle encore.
Combien d’Hastièrois n’ont pas sursauté surpr is par ses éclats de voix en pleine rue lorsqu’il se lançait dans un commentaire dithyrambique de ses mauves chéris ?
Analyse de match dont lui seul avait le secret. Il était parfois si excessif, si gouailleur, qu’il aurait même été capable de faire croire au premier des crédules qu’il y avait des chasses au football et des corner à la balle pelote.
La rue Marcel Lespagne a souvent été le théâtre de tout son art ; cela faisait partie du folklore local.
Georges, tu nous manques déjà.
Je pense que là-haut, tu va enfin trouver un arbitre incontestable, qui n’est ni mauve ni rouge mais qui aime le beau jeu pratiqué avec fair-play. Surveille quand même un peu ton langage si tu ne veux pas être renvoyé au purgatoire … euh ! excuse-moi, au vestiaire.
Le Grand.